Santé

Maux de tête : que faire ?

Les maux de tête sont des troubles fréquents et la plupart des causes sont sans gravité. Certains symptômes peuvent toutefois laisser présager une maladie beaucoup plus inquiétante comme la méningite ou le glaucome. Ce qui impose généralement un examen médical complémentaire, bien que ces affections graves soient rares. Voici donc de plus amples informations sur l’origine et le traitement des maux de tête.

D'où proviennent les maux de tête ?

Nombreuses sont les raisons qui permettent d’expliquer le fait qu’une personne ait mal à la tête. Ces causes sont généralement bénignes, car il s’agit souvent d’une céphalée de tension ou d’une migraine. Cela peut certes être handicapant au quotidien, sans pour autant vous alarmer. D’autant plus qu’il est assez rare qu’une autre maladie en soit responsable.

Si vous avez fréquemment mal à la tête, en fin de journée, votre trouble prolongé provient sûrement d’une céphalée de tension. Celle-ci se caractérise par une douleur diffuse, constante et peu intense. Bien qu’elle dure depuis un certain temps, elle n'est toutefois pas accompagnée de soulèvement d’estomac ni de vomissement. À l’effort, l’affection ne s’aggrave pas. Ce qui n’est pas le cas en période de stress. Dans une telle circonstance, vous constaterez notamment une nette amélioration lorsque vous vous détendez. En plus de la douleur, vous avez également l’impression d’avoir la tête lourde ou au contraire, la tête vide. Cette dernière pouvant troubler votre concentration. Enfin, la céphalée de tension est souvent liée à une anxiété, mais aussi à une contraction musculo-cervicale prolongée et involontaire. Sans oublier qu’il peut s’agir de maux de tete fatigue ou d’algie provoquée par une tension mentale.

Par ailleurs, la migraine constitue non moins l’une des causes principales d’un mal de tête. Elle est caractérisée par une douleur circonscrite (généralement dans un côté du crâne), intense ou pulsatile, pondérée ou sévère. Il peut s’agir de maux de tete violent à l'effort. Ce qui est susceptible de causer des nausées ou des vomissements, une sensibilité excessive à la lumière ou au bruit. À noter que les enfants peuvent aussi être touchés par la migraine, bien que cela soit plus rare et plus bref.

Comment soigner les maux de tête ?

Les origines des maux de tête varient généralement d’une personne à une autre. Le mieux serait d’abord d’essayer de déterminer celle de votre trouble, afin d’efficacement le prévenir, s’il survient fréquemment. Sinon, vous pouvez aussi prendre des mesures qui vous permettent de vous détendre pour atténuer votre douleur. Allongez-vous par exemple dans un endroit calme et sombre, apposez une compresse froide sur votre nuque ou prenez une douche bien chaude. Mais un soin naturel est tout aussi efficace.

En effet, si vous avez mal a la tete et qu’un médicament vous est prescrit, votre traitement peut parfois s’associer à une phytothérapie. Il y a entre autres la tisane de grande camomille, qui est très opérante dans la prévention de la migraine. Cette plante contient en fait un principe actif qui joue parfaitement le rôle d’un anti-inflammatoire.

La spirée ou la reine-des-prés possède également des vertus antalgiques. Elle est souvent préconisée pour compléter l’action du saule blanc (en particulier son écorce), qui est non moins efficace contre plusieurs types de douleurs. Ce sont donc deux solutions naturelles qui peuvent tout à fait être combinées, afin de soulager votre mal de tête ou votre migraine. Il est à préciser que le saule blanc est composé d’acide salicylique. Une molécule initialement utilisée pour la production d’aspirine.

Enfin, le ginko, qui est un arbre originaire de Chine. Il est considéré comme un arbre sacré en Extrême-Orient. Sa durée de vie dépasse sans coup férir un millénaire. Profitez de ce fait des vertus neuroprotectrices et vasodilatatrices de ses feuilles en éventail, pour calmer votre céphalée.

Quels sont les médicaments nécessaires contre les maux de tête ?

Vous aurez compris qu’un mal de tête peut bien se soigner grâce à des méthodes naturelles. Cependant, l’efficacité de son traitement repose tout de même sur la prise de médicaments analgésiques comme l’aspirine ou le paracétamol. Ces substances curatives sont généralement disponibles sans ordonnance, mais leur usage implique le respect absolu des différentes précautions d’emploi. Leur consommation excessive et prolongée peut en effet provoquer chez vous une céphalée permanente.

Les médicaments nécessaires et efficaces contre le mal de crane sont alors l’aspirine, le paracétamol et l’ibuprofène. À noter que vous pouvez les ingérer séparément ou ensemble, en fonction des prescriptions de votre médecin. Bien sûr, vous pouvez aussi les prendre en automédication, à condition que vous respectiez toutes les précautions d’emploi et les posologies prescrites. Il vous est également possible de consommer des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ce sont en fait des médicaments qui présentent des bienfaits antalgiques et antipyrétiques. Ils doivent néanmoins être utilisés avec prudence, en particulier chez les femmes ayant un stérilet. Mais aussi en cas d’insuffisance rénale, de goutte, d’asthme ou d’antécédents d'ulcère gastrique et duodénal.

Contrairement à l’aspirine ou aux AINS, le paracétamol ne présente aucun effet indésirable au métabolisme. À l’exception de certains symptômes allergiques cutanés, mais qui sont tout de même assez rares. Sa prise doit également s’effectuer en fonction des doses maximales préconisées, car une surdose de paracétamol peut nuire à votre foie. De plus, certains médicaments contenant du paracétamol sont aussi utilisés pour atténuer le rhume. Évitez alors, autant que possible, de les associer.